Gabon : kayak à Akanda

Nous habitions le quartier d’Ambowé à Libreville, coloré par sa mixité, entre Rumba congolaise, coupé-coupé, et manioc. On y est toujours à l’aise.

L’endroit est entre autre connu pour son débarcadère en mangrove proposant parmi le meilleur poisson de Libreville, majoritairement péché par les nigérians et directement vendu su place par les mamans.

Mais c’est aussi un bon point de départ pour naviguer en kayak dans cette gigantesque zone de mangrove protégée qu’est le parc d’Akanda. A une demi-heure de pagaie, Libreville disparait laissant place aux méandres des fleuves débouchant sur le golf de Guinée. Calme, environnement sauvage, dont le flots et le jusants détermine le sens d’écoulement de ces eaux saumâtres. On trouve même des rivières qui s’écoulent dans deux sens. Un lieu d’accueil pour les oiseaux migrateurs, les varants, les poissons frayants, lamantins ou singes…

Un tampon limitant les dégâts de l’urbanisme, une réserve de pêche, et un endroit indéniablement parfait pour pousser la pagaie dans l’entremêlement des racines échasses de ces innombrables palétuviers.

En fait, on en a déjà parlé de ce coin (cf un article de mat)

S’enfoncer dans les étroits bras sinueux voutés de branches semble surréaliste. Entre ombres et percées de lumière, parfois le bleu électrique du martin pêcheur qui prend son envol. Des silences rompus par les bavardages de ces perroquets gris le plus souvent invisible. Image furtive de cercopithèques se plaignant de la venue d’inconnus là où personne ne vient d’habitude.

Les sorties y furent nombreuses en solo ou entre potos. On y a même emmené des élèves découvrir ce monde à deux pas de chez eux.

En tout cas, cette fois, la saga Gabonaise est bien finie. Plus d’articles sous le coude. Le chapitre suivant prend place au Maroc. Si une petite sortie, nature, rando, kayak… Y’aura bien sûr un p’tit quelque-chose de publier.

En attendant, portez-vous au mieux et au plaisir !

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