Cette fois-ci, nous voici en terre Abyssinienne, en pays Éthiopien plus précisément. Entre café, montagnes, déserts, volcans… Une tournée jalonnée de rencontres avec les peuples Amahra, Tigrées, et Afar. Une terre riche d’histoires, de patrimoines et de nature.
Une tournée qui partira du plus haut, suivi du plus bas, et se terminera entre deux.
Les mont du Simiens. Il s’agit d’anciennes formations volcaniques résistantes qui dessinent les plus haut reliefs éthiopiens.
Bon, il faut savoir qu’une bonne partie du pays se situe au-dessus de 2000m (c’est comme ça qu’on forme les meilleurs coureurs de fond 😉 ). Le contexte paysager est donc majoritairement montagneux.
Les monts du Simiens sont majestueux. Ils s’élèvent à plus de 2000m au-dessus du plateau érodé lui-même à 2000m.
A l’occase d’une rando de quelques jours, on a pu y apprécier ces parois vertigineuses surplombant de magnifiques paysages, des savanes arborées aux lichens pendants, des roches multicolores apparaissant ça et là, écouter les récits de guérillas montagnardes de populations qui ont dues faire face à un état oppressant, gouter la “bière” locale.
A 3500m, les gens pratique l’agriculture et l’élevage dans un environnement pas toujours des plus simples. Une chose est sûre c’est qu’il n’ont pas envie de laisser leur terre à l’abandon… Parc national ou pas.
Une particularité saisissante, ce sont ces populations de babouins Gelaba qui se laissent approcher. En fait, il en existe 2 populations, l’une plutôt très agressive qu’on évite et l’autre, pacifique, au milieu de laquelle on peut s’asseoir sans craindre.
Comme d’hab, dès qu’on s’éloigne un peu des routes courues en Ethiopie, on se retrouve encadré par un cortège de scouts en armé de Kalash… Un autre particularité du pays.
Pour la suite, on descend bas, très bas, plus bas que la mer. Bienvenue dans la fournaise du Danakil…
