Il s’agit de la région Afar, la dépression du Danakil.
Considéré par beaucoup comme un véritable enfer sur Terre. Une zone où il peut faire plus de 50°C. Où la pluie est plus un concept qu’une réalité. Et où le volcanisme est présent et actif. L’haleine du diable…
La vie semble y être une survie. Mais on la trouve. Un buisson qui donne des melons, des petites bêtes qui viennent s’y réfugier…
Sans rentrer dans le détail géologique, nous sommes dans une zone de rift actif. Il s’agit d’une zone où les plaques tectoniques s’écartent (en fait on est vraiment pas loin d’un point triple pour les connaisseurs), séparant petit à petit l’Afrique en 2 morceaux sur le très long terme : le point de départ du grand rift est-africain.
On y voit pas mal de curiosités méritant, suivant le point de vue, le détour.
En premier lieu l’Erta-Alé, connu parce qu’étant un volcan où l’on peut observer un lac de lave permanent… Bon, on l’a pas vu parce que trop de fumées. Pas de chance.
Il y a aussi le Dallol, zone géothermique intense qui propose des formations géologiques uniques au monde et qui jouxtent d’autres formations spectaculaires, des canyons de sel. Il s’agit de vestiges des différentes incursions de la mer rouge dans ce coin. En bref, l’eau de mer vient parfois occuper la zone, elle s’évapore et les minéraux comme le sel se déposent et forment des empilements dessinant ces formations rocheuses.
C’est en partie pour ça que le sel y est exploité de manière traditionnelle. Dans cette fournaise les travailleurs découpent littéralement le sol (destinée avant tout à l’alimentation animale) et l’emporte pour revente à dos de dromadaire.
C’est aussi pour cela que l’on trouve un équivalent de mer morte en terme de salinité : le lac Afdera. Un plaisir de flotter si facilement sur l’eau et de prendre quelques bains thermaux bien chauds. C’est aussi par là que le sel est récolté de manière industrielle.
Ce sont les Afars qui habitent cette hostile contrée, un peuple dur forgé par le désert, garant de cette zone, et veillant à son intégrité.