Foggy Dew retourne vers la nuit

Il est maintenant temps de revenir au sud. La météo ne va pas tarder à se gâter et il reste une trotte pour être revenus avant fin septembre!
Mais avant tout on fait un petit tour sur le glacier au fond de la vallée. Il est connu pour ses fossiles de feuilles du jurassique.
Après avoir fait le plein de gaz on appareille et on entame le retour, via deux mouillages sur front glaciaire.
On s’éloigne des côtes non sans un petit détour par un spot de pèche de morues pour assurer la survie de l’équipage pendant la longue traversée qui nous attend.
On part au moteur qq jours.
Les marsouins refont surface maintenant qu’on s’éloigne des côtes. On ne les avait plus vus depuis notre arrivée au Svalbard.
baleines, fulmars, quarts et discussions scientifiques animées les journées. On se demande si on va parvenir à temps pour l’avion d’Alesund dans 10j, et pendant 3-4j la réponse est: non.
Un bon vent portant se lève et Foggy se met à chevaucher les vagues au grand largue 2j, puis on traverse le cœur de la dépression et on repart sur du 25Nds au près cette fois-ci.
On avance mais ça remue.
On slalome entre les orques et les plateformes offshore.
La grand voile qui avait commencé à se découdre au dessus du 3e ris finit de le faire à une vitesse effrayante. On l’affale et on la recoud dans le carré (à l’intérieur) comme on peut en espérant que ça tiendra jusqu’en France, elle n’est plus toute jeune après ses 4 transat avec Christian.
La nuit a refait son apparition vers la moitié du parcours, mais pas d’aurores polaires à signaler, il faut dire qu’on est sur un minimum solaire et qu’il n’a pas fait grand beau non plus.
Finalement on arrive à point nommé. Débarquement de équipiers basques; Yann reste à bord pour l’écosse mais son billet d’avion retour non remboursable va être perdu, la météo ne prévoit pas d’être avec nous pour la suite…
Il vaut mieux acheter son billet quand on est arrivé, c’est plus sûr!
On refait les courses dans une ambiance de fête de la mer, des petits jeunes se bourrent la gueule un peu partout. On part dans la nuit en déplaçant le bateau d’une bande d’ados trop saouls pour gérer leur esquif et on redécolle.
Direction les Shetland, les Orcades ou l’Écosse directement, on ne sait pas encore où le vent nous mènera, il promet de nous mener la vie dure pour le bord à venir.
Ah au fait la petite balise spot qu’on allume de temps à autres refonctionne sous ces latitudes “basses”, Son Lien
Qq photos uniquement, les traces sont complètement embrouillées sur le raspberry-traceur du bord :

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