Retour à Libreville.
On avait déjà parlé du phare de Ngombé sur la pointe de terre entre océan et estuaire qui est en face de Libreville “la Pointe”.
Même si assez proche de Libreville, dès qu’on est côté océan, tout devient sauvage.
Le ressac des vagues de l’Atlantique (à 30°C !) le long de centaines de km de plages vierges.
Jalonnées de diverses lagunes déversant leurs eaux noirâtres aux odeurs soufrées, des rivières sombres à traverser, un sable fin à arpenter.
Tout en gardant toujours un œil vigilant sur les odeurs animales de forêt, une oreille pour ces inextricables feuillages et troncs, ainsi qu’un nez pour tous ces bruits incessants.
Ce fut une rando, pas toute récente, à deux entre terre et mer, de la pointe Denis au campement de Nyonié chez Béti (un peu plus d’une cinquantaine de bornes). Bon, ça reste plutôt chiant de marcher dans le sable mais au milieu d’une zone si sauvage, à 2 pas de Libreville ça prend une toute autre dimension.
Varans, buffles, éléphants, et singes auront ponctuées cette belle marche. Quelques belles surprises le soirs faite de cabanes abandonnées et autres nous auront permis de passer la plupart de nos nuits tranquille. Un peu de pluie mais surtout beaucoup de cagnard, Gabon oblige !