Des surprises bonnes et mauvaises, des rebondissements. Une chose est sûre, ce périple Islandais n’aura pas été de tout repos ! Si vous aimez le temps pourri, ce pays est pour vous 😉
Mais quelle magnificence, même dans la tempête !
Du coup, on vous ramène quelques images en revenant sur les grandes de notre chemin au pays des Vikings 😀
Pour commencer, il nous aura fallu amener puis repartir avec tout notre bordel sur place :
Notre terrain de jeu s’est situé autour d’un lac bien connu là-bas Myvatn (“lac aux moustiques”).
Coup de bol monumental, alors qu’en France les accès aux stations de ski des Alpes restent problématiques à cause de la neige. Ici, il a fait 15°C quelques jours avant notre passage… Juste ce qu’il faut pour bien faire fondre la neige qui forme de belle flaque d’eau pour regeler derrière et se transformer en patinoire.
Inutile de dire qu’entre ça et les trous fréquents dans les champs de lave, le terrain est plutôt casse-gueule !
Ce qu’il a re-neigé ensuite était systématiquement soufflé par le vent… En fait, les conditions ont été royales au moment de se tirer. C’est-à-dire que la plupart des bus ont été annulés à cause des conditions climatiques, on est passé in extremis !
Du coup, nos skis n’ont quasi servi à que dalle. Si ce n’est A/R en Islande pour s’en mettre plein les mirettes et prendre pleins de coups en passant de soute en soute !
Bref, cette région du nord de l’Islande est connue car très active au niveau géothermique. Le sol est parfois chaud et fume !
C’est une zone où fumerolles, solfatares, et marmites de boue bouillonnantes sont légions.
Bienvenue sur Mars :
Les eaux chaudes y sont également fréquentes :
Du coup, les Islandais y ont implanté des usines qui exploitent la chaleur du sol pour produire de l’électricité :
Toute cette chaleur… Nickel pour la neige 🙁
Heureusement, nous avions avec nous nos prototypes d’essieu pour pulka, qui tant bien que mal nous aurons permis de pratiquer une véritable révolution pour une pulka : rouler !
Bon, on a plus ou moins galéré mais on est pas resté planté comme des cons 😀
Quand on regarde vers le sol dans ce coin on peut voir des choses comme ça :
Niveau distance de rando, entre les aléas météo et réglages de roulettes, nos étapes en pulka n’auront pas été des plus longues. On a plutôt posé quelques camps de base autour desquels on a rayonné sans chargement.
Le ciel trop rarement dégagée nous aura quand même permis d’observer une magnifique aurore :
Le temps aura été très variable avec une bonne dominante pourrie.
Le genre de temps caractérisé par du vent (beaucoup !) qui, avec de la neige, donne l’impression de voir la vie en noir (la roche) et blanc (le reste).
Nos différents logement auront su nous tenir à l’abri des tempêtes, les toiles ont claqué mais tenu bon !
Première et dernière étape : Reykjavik, la capitale, un passage incontournable pour tout voyageur en avion.
Pour finir, quelques images de la team sur place.
Des chacos congéloïdes gitanos qui chuckent tout 😀
Dédicace spéciale pour le chien. Hverfjell, comme on l’a baptisé (du nom du volcan au pied duquel était le camp de base), il semblerait que ce soit le chien d’une ferme alentour qui passe son temps à se sauver. Quoi qu’il en soit, il aura passé une journée et une nuit avec nous, après quoi nous l’avons confié à un 4×4 qui passait par là. La nuit par -15°C aura été bien difficile à supporter pour lui…
Enfin, un grand merci à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet. Des gens comme la Moule Frite, Juju, Meaw, Mit, Nono ou d’autres qui auront mis leur pierre à l’édifice en faisant le routage météo, prêtant leur matos, ayant été de très bons conseils…
Allez A+, ici ou ailleurs 🙂
wahou !!!!! top les photos !
Héhé, Photoshop quand tu nous tiens 😀
Bon, je déconne mais qu’à moitié. Il y a quelques photos de la série traitées en HDR, c’est vrai que ça file un rendu impressionnant mais ça reste de donner au mieux un rendu de la “réalité”…
Quoi qu’il en soit, ce pays reste magnifique et impressionnant. Un grand désert de cailloux parfois multicolores mais souvent sombres.
Le côté coloré reste plus saisissant l’été car les mousses et lichens sont bien visibles… L’hiver, globalement plus monochrome, fait vivre de brusques changements de coloration et de luminosité.
L’été est plein de touristes et le temps un peu pourri, l’hiver le temps est clairement tout pourri mais il n’y a personne.
A chacun de faire son choix 🙂
La compagnie d’avion la moins chère reste souvent WOW air, et en s’y prenant à l’avance les billets peuvent clairement revenir à pas grand-chose 😉